«Quand le virus est arrivé ici, il a trouvé un pays dans un état déplorable. Une classe politique corrompue, une bureaucratie sclérosée, une économie atone, un peuple divisé et diverti à outrance, autant de maladies chroniques négligées pendant des années (…)
Tel était le panorama (…) : dans les villes prospères, une classe de cadres connectés, dépendant largement de travailleurs précaires et invisibles des métiers de service ; à la campagne, des communautés en décomposition en guerre contre le monde moderne ; sur les réseaux sociaux, une haine mutuelle et sans bornes entre ces deux camps ; dans l’économie, (…) un fossé toujours plus grand entre le capital triomphant et le travail assiégé ; (…) un gouvernement vide conduit par un escroc et un parti en faillite intellectuelle ; partout dans le pays, un sentiment de fatigue et de cynisme, sans vision commune d’une identité ou d’un futur ».
via RezoLeo.Facebook